Europa Oxalá
04 Mar – 22 Aug 2022
Their parents and grandparents were born and lived in Angola, Congo, Benin, Guinea, Algeria and Madagascar; from their ancestors they have inherited memories that come to them diffusely from family and friends and which are not just voices, sounds and gestures, but also images and memories of their cultures of origin, starting points for vital investigative work in historical, familial and institutional archives. Their artistic productions feed into an original reflection on racism, the decolonisation of the arts, the status of women in contemporary society, and even the deconstruction of colonial thought.
The innovative and transnational nature of the work of these artists of ‘post-memory’ has profoundly marked the artistic and cultural landscape of the last two decades and the way some of them combine contemporary languages and traditional processes can be seen as an essential contribution to contemporary Europe. Through their works, Europa Oxalá bears witness to the creative power of contemporary European cultural diversity, opening up new perspectives on the very notion of Europe.
The exhibition Europa, oxalá presents around 60 works (painting, drawing, sculpture, film, photography, installation) by 21 artists: Aimé Mpane, Aimé Ntakiyica, Carlos Bunga, Délio Jasse, Djamel Kokene-Dorléans, Fayçal Baghriche, Francisco Vidal, John K. Cobra, Katia Kameli, Mohamed Bourouissa, Josèfa Ntjam, Malala Andrialavidrazana, Márcio Carvalho, Mónica de Miranda, Nú Barreto, Pauliana Valente Pimentel, Pedro A. H. Paixão, Sabrina Belouaar, Sammy Baloji, Sandra Mujinga and Sara Sadik.
I was invited to write a text on each artists for the exhibition-catalogue.
Center for Social Studies of the University of Coimbra (CES) through its European project (ERC) MEMOIRS - Children of Empires and European Post-Memories (Coimbra / Portugal)
« Europa, Oxalá »
Europa Oxalá
L’exposition « Europa, Oxalá » présente les travaux de vingt-et-un artistes et intellectuels européens dont les origines familiales se situent dans les anciennes colonies. Ces « enfants d’empires », nés et élevés dans un contexte postcolonial, proposent une réflexion sur leur héritage, leur mémoire et leur identité.
Leurs parents et grands-parents sont nés et ont vécu au Congo, en Angola, en Guinée, au Bénin, en Algérie, à Madagascar ; et ces artistes ont hérité non seulement des voix, des sons et des gestes, mais aussi des images et des souvenirs de leurs cultures d’origine, point de départ d’un important travail de recherche dans les archives historiques. De ce fait, leurs productions artistiques nourrissent une réflexion originale sur le racisme, la décolonisation des arts, ou encore la déconstruction de la pensée coloniale. La façon dont certains d’entre eux conjuguent langages contemporains et processus traditionnels constitue un apport essentiel pour l’Europe contemporaine. Le caractère novateur et transnational des travaux de ces artistes « post-mémoire » a d’ailleurs profondément marqué la scène artistique et culturelle ces deux dernières décennies.
L’exposition « Europa, Oxalá » présente environ soixante œuvres (peintures, dessins, sculptures, films, photos, installations) de vingt-et-un artistes : Aimé Mpane, Aimé Ntakiyica, Carlos Bunga, Délio Jasse, Djamel Kokene-Dorléans, Fayçal Baghriche, Francisco Vidal, John K. Cobra, Katia Kameli, Mohamed Bourouissa, Josèfa Ntjam, Malala Andrialavidrazana, Márcio Carvalho, Mónica de Miranda, Nú Barreto, Pauliana Valente Pimentel, Pedro A.H. Paixão, Sabrina Belouaar, Sammy Baloji, Sandra Mujinga, Sara Sadik.
À travers leurs travaux, « Europa, Oxalá » témoigne de la puissance créatrice de la diversité culturelle européenne contemporaine, ouvrant de nouvelles perspectives à la notion d’Europe.
J'ai été invitée à écrire un texte sur chaque artiste dans le catalogue qui accompagne l'exposition.
Centre d'études sociales de l'université de Coimbra (CES) à travers son projet européen (ERC) MEMOIRS – Enfants d’empires et post-mémoires européennes (Coimbra / Portugal)