“The Outskirts” by Peter Fillingham
Artist Seamus Farrell opens his studio, a converted laundrette in Paris, for artists with whom he collaborates on a variety of projects.
The first exhibition of this kind took place in January 2010 with a projection of documentary shorts by Mohssin Harraki, Mason, the second artist invited into the space, chose to test a new prototype of rotary camera showing ten colour photographs taken in the suburbs of Marrakech. The space allowed the artist the specific requirement he needed for setting up this particular device. Seamus Farrell chose to make the space open to the public on request in order to provide a more personal experience and moment between the work and the viewer. An artist’s studio such as this is a space for both the fabrication of ideas and the returning of experiences according to a set calendar. It is along this line of thought that the English artist Peter Fillingham accepted this invitation.
For this third collaboration, Peter Fillingham has focused his attention on the assemblage of everyday objects, returning to question the use and function of the object. It has now been four years since Peter Fillingham moved to Saint Ouen, a suburb of Paris that reminds him of his hometown in England. Saint Ouen offers many possibilities. The working space on Rue Claude Monet becomes part of daily activities, as its doors literally open up onto the street, making this working space a part of everyday life.
This partnership between Peter Fillingham and the Laundrette makes evident, that the studio is first and foremost a space for production and testing certain devices. He is fascinated by the functionality of objects and the misappropriation, which they offer. The particular aesthetic association of each object and how they are used, how we live with them according to the era from which they originate. He has a strong relationship and interest in his living space and equally with his own working space as an artist. In his work there is a certain intimacy which expresses itself through the way people arrange their spaces both in their public and private lives.
This work anchored by its autobiographical ties, presents memories of shopping as a family ritual. “It is one thing to consume an object, and another to question how one uses an object and the associations that we make for such things. I question my everyday life, this is the main body of my work.”
The work installed in the Laundrette comprises of three components. The first (Untitled 2010) is a large format television from the 1980s, which shows a series of autobiographical photographs with subtle references to the wealth of his previous collaborations (such as with the director Derek Jarman or the artist David Medalla or the curator Peter Lewis).
The second component entitled “Something that will last forever” 2010 is taken from the artist’s collection of things, which also features within the previous work. Thirdly, an arrangement of bottles of Sherry and Sherry glasses.
“What is important is the mixture of objects, as aged as they are beautiful. I see them as a collection of objects that have to remain as one; together they assume a different life. Like a tomb of my belongings, a sort of archive, but one can imagine that it could be a kind of baptism or celebration.”
The artist wishes to thank Cecile Bourne-Farrell, Rachel Daniels, Seamus Farrell, Caroline Hancock, Tracey Heyburn, Charlotte Moth, Vivien Rehberg. The presentation has been set up with the complicity of the non-profit association www.chooseone.org
L'artiste Seamus Farrell ouvre son atelier, un lavomatique reconverti à Paris, à des artistes avec lesquels il collabore sur divers projets.
La première exposition de ce type a eu lieu en janvier 2010 avec une projection de courts métrages documentaires de Mohssin Harraki, Mason, le deuxième artiste invité dans l'espace, a choisi de tester un nouveau prototype d'appareil photo rotatif montrant dix photographies en couleur prises dans la banlieue de Marrakech.
L'espace a permis à l'artiste de disposer des conditions spécifiques nécessaires à la mise en place de ce dispositif particulier. Seamus Farrell a choisi d'ouvrir l'espace au public sur demande afin d'offrir une expérience et un moment plus personnels entre l'œuvre et le spectateur. Un tel atelier d'artiste est à la fois un espace de fabrication d'idées et de restitution d'expériences selon un calendrier établi.
C'est dans cette optique que l'artiste anglais Peter Fillingham a accepté cette invitation.Pour cette troisième collaboration, Peter Fillingham a concentré son attention sur l'assemblage d'objets quotidiens, remettant en question l'utilisation et la fonction de l'objet. Cela fait maintenant quatre ans que Peter Fillingham s'est installé à Saint-Ouen, une banlieue de Paris qui lui rappelle sa ville natale en Angleterre. Saint Ouen offre de nombreuses possibilités. L'espace de travail de la rue Claude Monet fait partie des activités quotidiennes, car ses portes s'ouvrent littéralement sur la rue, faisant de cet espace de travail un élément de la vie de tous les jours. Ce partenariat entre Peter Fillingham et le Laundrette montre bien que l'atelier est avant tout un espace de production et d'essai de certains appareils. Il est fasciné par la fonctionnalité des objets et le détournement qu'ils offrent. L'association esthétique particulière de chaque objet et la façon dont ils sont utilisés, la façon dont nous vivons avec eux en fonction de l'époque dont ils proviennent. Il entretient une relation étroite avec son espace de vie et s'intéresse également à son propre espace de travail en tant qu'artiste. Dans son travail, il y a une certaine intimité qui s'exprime à travers la façon dont les gens aménagent leurs espaces à la fois dans leur vie publique et privée. Ce travail ancré par ses liens autobiographiques, présente des souvenirs de shopping comme un rituel familial. "C'est une chose de consommer un objet, et une autre de s'interroger sur la façon dont on utilise un objet et sur les associations que l'on fait pour ces choses. Je questionne mon quotidien, c'est l'essentiel de mon travail". L'œuvre installée dans le Lavoir est composée de trois éléments. Le premier (Untitled 2010) est un téléviseur grand format des années 1980, qui montre une série de photographies autobiographiques avec des références subtiles à la richesse de ses précédentes collaborations (comme avec le réalisateur Derek Jarman ou l'artiste David Medalla ou le commissaire d'exposition Peter Lewis).Le deuxième élément intitulé "Something that will last forever" 2010 est tiré de la collection d'objets de l'artiste, qui figure également dans l'œuvre précédente. Ce qui est important, c'est le mélange d'objets, aussi vieux que beaux. Je les vois comme une collection d'objets qui doivent rester unis ; ensemble, ils prennent une vie différente. Comme une tombe de mes affaires, une sorte d'archive, mais on peut imaginer que ce soit une sorte de baptême ou de célébration. "
L'artiste tient à remercier Cecile Bourne-Farrell, Rachel Daniels, Seamus Farrell, Caroline Hancock, Tracey Heyburn, Charlotte Moth, Vivien Rehberg. La présentation a été réalisée avec la complicité de l'asbl www.chooseone.org.